Les sciences vétérinaires sont communément
assimilées aux
soins des animaux. Cette notion est quelque peu restreinte car les
animaux,
avant d’être traités, doivent d’abord être élevés dans des conditions
adéquates. Ce sont souvent les défaillances au niveau du mode d’élevage
qui
sont à l’origine de nombreuses pathologies (surtout les pathologies de
groupe
et nutritionnelles).
Il faut savoir que l’Algérie importe pour
environ 9
milliards de dollars en besoins alimentaires et que notre pays
détient la
triste deuxième place mondiale en ce qui concerne
l’importation de
lait.
Cela
est loin d’être une ambition démesurée en égard aux potentialités du
pays.
Rappelons que dans un passé récent, l’Algérie exportait de nombreux
produits
agricoles (agrumes et autres).
La race
ovine Ouled Djellal reste parmi les races
plus prisées au monde.
de l’état où l’agriculture et l’élevage occupent
désormais
une place prépondérante, des milliers d’exploitations ont été créées un
peu
partout à travers le pays. Cela dénote, on ne peut mieux de volonté de
l’état,
à faire prospérer ce secteur.
La médecine vétérinaire est une discipline qui a toujours été mal comprise, voire même marginalisée dans la formation universitaire en Algérie, alors que partout dans le monde, elle occupe une place prépondérante du fait de ses implications dans les domaines de la pathologie, de l’alimentation et de la santé publique (anthropozoonoses).
est tout à fait
particulière,
comparée à celle des autres branches (Sciences Sociales, Sciences
Exactes,
Technologie…).
La
formation en Médecine Vétérinaire eu égard à ses domaines
d’intervention est
une discipline qui a des spécificités particulières :
N’est ce pas PAVLOV qui
dit : « Si le médecin soigne l’homme, le vétérinaire soigne
l’humanité »
- Elle a un caractère hospitalo-universitaire (ordonnance N°74-62 du 10 juin 1974 portant création et organisation du centre hospitalo-universitaire vétérinaire), car elle forme des cliniciens qui traitent des pathologies des animaux domestiques.
- Une vocation de production, car elle contribue à la production de toutes les denrées alimentaires d’origine animale ;
- Une vocation sanitaire, par l’inspection des aliments d’origine animale avant qu’ils ne soient consommés ;
- Son intervention dans le secteur de la santé publique par son action dans toutes les entités pathologiques classées parmi les anthropozoonoses (liste OMS).
L’infrastructure
du Département des Sciences vétérinaires est composée de 05 groupes pédagogiques, d’une grande clinique pour
petits animaux, d’une ferme expérimentale (grands animaux), d’une bibliothèque et
d’un bloc administratif.
Amphithéâtres
07 Amphithéâtres
- 01 Amphi de 370 places pédagogiques
- 04 Amphi de 240 places pédagogiques
- 01 Amphi de 120 places pédagogiques
- 01 Amphi de 60 places pédagogiques
BLOC A
- 03 Laboratoires de recherche
* Laboratoire de pathologie animale, développement des élevages et surveillance de la chaîne alimentaire
* Laboratoire de pharmacologie et toxicologie
* Laboratoire de gestion de la santé et productions animales
* Laboratoire de physiologie
* Laboratoire de pharmacologie
* Laboratoire de microbiologie
* Laboratoire de parasitologie
* Laboratoire d’HIDAOA (Hygiène et Inspection des Denrées Alimentaires d’Origine Alimentaire)
- 01 aile pour le laboratoire de Recherche de Pathologie
Animale et Gestion de
- 02 grandes salles de cours 240 places pédagogiques (120 places/salle de cours)
- 02 salles de travaux dirigés
- 03 Salles de travaux pratiques
- Salle d’autopsie
01 Bibliothèque d’une capacité de 250 étudiants
01 Salle d’Internet (50 postes au total, connexion haut débit)
BLOC CLINIQUE (pour petits animaux)
- Salle de préparation
- Bloc opératoire
- Salle de consultations
- 01 Laboratoire de parasitologie, 15 places pédagogiques
- 01 salle de consultation pour animaux de compagnie (clinique canine)
- 01 salle de radiologie
- 01 pharmacie
- 10 laboratoires de travaux pratiques
- 10 salles pour
travaux dirigés
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