Introduction
Parfois, à l'examen général, on relèvera des signes indiquant que le siège de la maladie pourrait bien se trouver dans l'appareil respiratoire :
• Tout au long de l' Anamnèse[1], on interrogera alors sur la présence éventuelle :
D'un écoulement nasal,
Des bruits respiratoires,
D'une dyspnée respiratoire,
D'une augmentation de la fréquence des mouvements respiratoires à l'effort,
De la fièvre,
D'une fatigabilité accrue,
D'un achat récent d'animaux atteints des troubles respiratoires ou d'un contact de l'animal examiné ou malade avec de tels animaux.
Ces éléments confirmés, ils seront considérés comme l'indication de l'évolution possible d'une maladie respiratoire.
• Dans ces conditions, il faudra compléter les questions sur :
Les symptômes observés,
Et dans les régions où sévit la tuberculose, se renseigner sur sa persistance dans le troupeau,
Dans les régions indemnes de la tuberculose, les broncho-pneumonies infectieuses enzootiques des jeunes bovins et des bovins adultes prennent une importance récente.
Ces affections de groupe envahissent la plupart du temps des effectifs d'animaux nouvellement achetés (virulence accrue d'agents ubiquitaires).
L'apparition et l'évolution de cette maladie est influencée par le facteur environnement.
• Dans le cheptel concerné, il est important que le vétérinaire vérifie si les étables sont :
Normalement tempérées,
Sans courant d'air,
Sèches et propres,
Et non surpeuplées.
Au cours de l'examen de l'appareil respiratoire, il faut :
D'abord, observer l'activité respiratoire de l'animal, à distance.
Au même temps, prêter attention aux bruits pathologiques synchrones de la respiration, audibles à distance.
Ensuite, on examinera minutieusement les différentes parties de l'appareil respiratoire en suivant le trajet de l'air inspiré : mufle, cavités nasales, pharynx, larynx, trachée et poumons
On cherchera également des anomalies au niveau de la paroi thoracique.